Le pont à Mont-Rolland bouge plus que le ministère ou nos élus
- r1d127
- 14 oct.
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Le pont de Mont-Rolland – ou pont Alary - est une infrastructure critique pour plusieurs municipalités de la MRC. Lorsqu’il y a un problème, c’est tout le réseau local qui en subit les effets.
En novembre 2022, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) l’a fermé en raison d’un affaissement structurel sur la section Est (portion Mont-Rolland). Pendant que les ingénieurs du ministère analysaient la structure, le pont est resté coupé, générant des entraves importantes pour les citoyens. Des travaux urgents de remplissage d’une tranchée et de compactage ont « patché » l’affaissement de l’asphalte.
Depuis, plus rien.
Sauf des internautes qui constatent :
« L’état du pont Mont-Rolland ne s’améliore pas », écrit Annick Valiquette.
« C'est la Ville de Sainte-Adèle qu'il faut avertir pour quelle fasse pression sur le MTQ », réplique Jean-Marc Frappier.
« Nos autos en souffrent. On se demande où va l'argent des taxes ? Ce pont est épeurant. On attend quoi pour le refaire, un drame ? », s’interroge Doris Doyon.
Le constat est effectivement alarmant : les élus locaux ont obtenu depuis trois ans une lettre comme appui de leur MRC. Bravo pour l’engagement!
Oui, le gouvernement est passif et réactif plutôt que proactif. Mais c’est la passivité de la MRC qui l’est encore plus.
En tant que candidat à la préfecture de la MRC des Pays-d’en-Haut, je propose d’élever ce dossier au niveau régional. Le pont Mont-Rolland dépasse les limites d’une municipalité : c’est un équipement collectif, un lien vital entre nos territoires.
Si j’obtiens la faveur de l’électorat le 2 novembre, j’agirai comme rassembleur des maires et négociateur-en-chef afin d’aligner les demandes municipales.
Plus précisément, je m’engage à porter comme revendications auprès du ministère, avec l’appui des mairies des trois municipalités concernées:
1. une inspection préventive annuelle de la structure, incluant la santé des fondations, des culées, des joints, des garde-corps et des éléments de drainage ;
2. un plan d’entretien périodique qui évite que le pont ne retombe dans la négligence.
3. un plan de réhabilitation global, s’il y a lieu remplacement ou renforcement, avec un calendrier public clair ;
4. des mesures temporaires de sécurité, telles que restrictions de poids, réduction de vitesse, circulation alternée, poutres de renforts pendant les travaux ;
5. une communication transparente et régulière entre le gouvernement, les municipalités et les citoyens. Je dénonce ici que malgré l’importance du pont, aucune donnée officielle de trafic n’est rendue accessible aux autorités municipales— c’est un déficit dans la gestion et la transparence.
Le pont Mont-Rolland / pont Alary ne doit plus être un aveu d’impuissance, mais un défi qu’on relève collectivement.
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